Duc d'Aiguillon

Duc d(1887-1951)

Emmanuel Armand du Vignerot du Plessis de Richelieu, duc d’Aiguillon, (1720-1788)

Après une carrière militaire, il fut nommé Gouverneur de Bretagne en 1753 par commission royale. Il devint vite impopulaire en s’opposant au Parlement de Bretagne qui refusait la levée d’impôts supplémentaires destinés à financer la guerre de 7 ans.

En 1764, le Conseil du Roi, sur l’instance d’Aiguillon, cassa un décret du Parlement de Bretagne qui refusait la levée de nouveaux impôts.

Le Parlement démissionna et d’Aiguillon dût former un nouveau « parlement-croupion » appelé par dérision le « baillage d’Aiguillon ».

Un conflit personnel existait aussi entre d’Aiguillon et le procureur général du Parlement de Caradeuc de la Chalotais. Celui-ci fut arrêté avec son fils en novembre 1765, accusé, entre autres, d’avoir écrit des lettres anonymes injurieuses au Roi. La Chalotais criera à la machination organisée par d’Aiguillon.

Pour apaiser l’opinion, Louis XV rappelle le duc d’Aiguillon à la Cour et rétablit l’ancien parlement de Rennes en 1769.

Ayant participé à la chute de Choiseul en 1770, il deviendra ministre des Affaires Etrangères jusqu’en 1774, quand la jeune reine Marie-Antoinette demandera sa démission.

Il mourra, oublié, en 1788(*).

La rue d’Aiguillon se situe entre la rue Le Guen de Kerangal et le square Louis Jouvet. Le conseil municipal du 11 décembre 1931 donna le nom d’Aiguillon à cette rue qui était alors qualifiée de nouvelle.

Aiguillon Construction, bien connu dans le quartier et partenaire de notre journal, a dû son nom à sa première implantation à l’angle de la rue d’Aiguillon et de la rue Nungesser et Coli.

(*) NDLR : nos diverses sources ne nous donnent pas toutes la même date pour la mort du duc d’Aiguillon, nous avons aussi trouvé 1780 et 1782 !